Pays Houdanais et Vallee de la vaucouleurs

🗺️ Le Pays Houdanais et la Communauté de Communes du Pays Houdanais (CCPH)

Le Pays Houdanais se situe à l’extrême ouest des Yvelines (78), aux portes de l’Eure-et-Loir, entre la vallée de la Seine et les premiers plateaux de la Beauce.


C’est un territoire de transition, à la fois rural, bocager et agricole, où les villages ont conservé une échelle humaine et une qualité de vie rare à proximité de la région parisienne.

 

Ce territoire regroupe 36 communes au sein de la Communauté de Communes du Pays Houdanais (CCPH), un établissement public créé pour coordonner les politiques locales d’aménagement, d’urbanisme, d’environnement et de développement économique.


Parmi ses communes les plus connues figurent Houdan, Septeuil, Orgerus, Adainville, Saint-Lubin-de-la-Haye, Richebourg, Gambais, Boissets, Dannemarie, Villette.

 

La CCPH s’étend sur plus de 250 km² et compte environ 28 000 habitants.
Son siège est installé à Richebourg, et elle œuvre dans de nombreux domaines :

  • la gestion des déchets et des déchetteries,

  • l’assainissement collectif,

  • la protection de l’environnement et des cours d’eau,

  • le soutien au développement économique local,

  • la mobilité intercommunale et la planification urbaine.

Mais le Pays Houdanais, ce n’est pas qu’une structure administrative : c’est avant tout une identité paysagère et humaine très forte.


Entre vallées verdoyantes, villages en pierre, haies, prairies et forêts, il représente une porte d’entrée du parc naturel de la Haute Vallée de Chevreuse et un réservoir de biodiversité encore préservé.

 

C’est sur ce territoire que notre association La Tournelle agit pour défendre la biodiversité, les paysages ruraux, les zones naturelles et le patrimoine architectural menacés par l’urbanisation ou les projets mal adaptés au milieu local.


Nos actions couvrent plusieurs communes du secteur de Septeuil, Rosay, Courgent, Orgerus et Boissets, avec un même objectif : préserver notre patrimoine naturel et la cohérence écologique et paysagère du Pays Houdanais.

 

🏘️ Les communes de la Communauté de Communes du Pays Houdanais (CCPH)

La Communauté de Communes du Pays Houdanais (CCPH) regroupe 36 communes réparties sur plus de 250 km² à l’ouest des Yvelines.
Elles couvrent un territoire à dominante rurale, marqué par la diversité des paysages : vallées, bois, plateaux agricoles et villages anciens.

 

Les communes membres de la CCPH sont :

 

Communes de la CCPH
Adainville Bazainville
Boinvilliers Boissets
Bourdonné Boutigny-Prouais
Civry-la-Forêt Condé-sur-Vesgre
Courgent Dammartin-en-Serve
Dannemarie Flins-Neuve-Église
Goussainville Grandchamp
Gressey Havelu
Houdan La Hauteville
Le Tartre-Gaudran Longnes
Maulette Millesmont
Mondreville Montchauvet
Mulcent Orgerus
Orvilliers Osmoy
Prunay-le-Temple Richebourg
Rosay Saint-Lubin-de-la-Haye
Saint-Martin-des-Champs Septeuil
Tacoignières Tilly
Villette

🌿 La vallée de la Vaucouleurs : un joyau naturel du Pays Houdanais

Au cœur de ce territoire coule la vallée de la Vaucouleurs, véritable épine dorsale du paysage local.
La Vaucouleurs prend sa source dans la commune de Boissets, à proximité du plateau du Mantois, et se jette dans la Seine à Mantes-la-Ville (rive gauche).


Sur environ 22 kilomètres, elle traverse ou longe des villages emblématiques comme Villette, Orgerus, Septeuil, Courgent, Rosay, Dannemarie, Jumeauville et Arnouville-lès-Mantes.

 

Ses principaux affluents sont le ru d’Ourville et la Flexanville, deux petits cours d’eau qui contribuent à alimenter les zones humides et les mares de la vallée.


Cette rivière forme un corridor écologique d’une grande richesse, où se mêlent prairies fleuries, boisements classés, coteaux calcaires et haies anciennes.

 

La vallée de la Vaucouleurs est aussi un territoire de patrimoine : moulins, lavoirs, fermes, ponts anciens et villages préservés en font un paysage unique dans le département.
Elle constitue un axe de continuité écologique et culturelle entre le Pays Houdanais et le bassin de la Seine.

 

Mais cet équilibre reste fragile.
L’urbanisation diffuse, la disparition des haies et la dégradation des zones humides menacent peu à peu cette vallée, autrefois appelée “le petit bijou vert des Yvelines”.


C’est pourquoi des associations locales, dont La Tournelle, demandent aujourd’hui son classement et sa protection au titre des paysages remarquables et des corridors écologiques départementaux.

 

En apprendre plus sur la Vallée de la Vaucouleurs et Vallée de la Vaucouleurs Atlas des paysages

Les communes de la Vallée de la Vaucouleurs

Commune traversée Particularité
Auffreville-Brasseuil Cours d’eau sinueux, prairies humides et haies anciennes
Boissets Sources de la Vaucouleurs, zone bocagère et prairies humides
Courgent Village niché dans le fond de vallée, zone humide préservée
Mantes-la-Ville Confluence avec la Seine, fin du parcours de la Vaucouleurs
Montchauvet Village médiéval dominant la vallée, ponts et anciens moulins
Rosay Fond de vallée bocager, prairies et ripisylves
Septeuil Cœur historique de la vallée, traversé par la Vaucouleurs
Vert Transition vers la plaine de Mantes, zones agricoles et ripisylves
Villette Vallée encaissée, habitat ancien et zone Natura 2000

🌾 Communes du bassin versant

Toutes ces communes ne sont pas traversées par la Vaucouleurs, et pourtant… elles participent toutes à sa vie. Leurs collines, leurs haies et leurs forêts retiennent la pluie, filtrent l’eau et la guident doucement vers la vallée.

 

Elles abritent des mares, des ruisseaux temporaires, des prairies humides — autant de petits réservoirs naturels qui nourrissent la rivière sans qu’on s’en aperçoive.


Le bassin versant, c’est un peu le cœur caché de la Vaucouleurs : discret, mais essentiel à son équilibre et à la richesse de ses paysages.

Commune du bassin versant Rôle et particularité
Adainville Située sur les hauteurs boisées, alimente plusieurs rus affluents de la Vaucouleurs
Béhoust Commune de plateau, drainée par les eaux pluviales rejoignant le bassin de Septeuil
Civry-la-Forêt Bordure du bassin versant, nombreuses sources et mares forestières
Flins-Neuve-Église Commune agricole entre Orgerus et Septeuil, contribue au ruissellement vers la vallée
Grandchamp Secteur bocager et boisé, abritant des mares temporaires et zones humides de tête de bassin
Gressey Commune de transition entre plateau et vallée, avec des prairies d’infiltration
Havelu Petite commune en limite ouest du bassin, zones de sources et de boisements
Orgerus Commune charnière entre plateau et vallée, participe à l’équilibre hydrologique du bassin

🌿 les communes de confluence

On appelle communes de confluence les villages situés là où une rivière rejoint un autre cours d’eau plus grand.

 

Pour la Vaucouleurs, cette confluence se trouve à Mantes-la-Ville, là où elle se jette dans la Seine, après avoir traversé Vert et Auffreville-Brasseuil.

 

C’est ici que la Vaucouleurs termine son voyage.
Après avoir serpenté entre forêts, prairies et villages, elle s’étale dans la plaine, formant de vastes zones humides et des prairies inondables.


Ces paysages, souvent méconnus, jouent pourtant un rôle essentiel : ils ralentissent les crues, filtrent naturellement l’eau et offrent un refuge à une faune exceptionnelle — libellules, oiseaux d’eau, amphibiens et plantes aquatiques y trouvent abri.

 

Autrement dit, ces communes de confluence marquent le dernier souffle de la rivière avant la Seine, un espace où la nature et l’eau s’entremêlent encore librement avant de rejoindre le grand fleuve.

 

Commune de confluence Particularité
Vert Dernier tronçon agricole et bocager avant la plaine de Mantes, zone de transition vers la Seine
Auffreville-Brasseuil Prairies humides et ripisylves formant la zone de confluence écologique
Mantes-la-Ville Confluence officielle avec la Seine, abritant les zones humides terminales du bassin

La vallée de la Vaucouleurs,  un petit monde à part.

Une rivière discrète, des villages qui la bordent, d’autres qui veillent sur elle depuis les coteaux… et partout, une nature qui relie tout.

 

Chaque commune, qu’elle soit traversée par la rivière ou située un peu plus haut, joue un rôle dans cet équilibre vivant : les bois retiennent l’eau, les haies abritent la faune, les prairies filtrent la terre avant qu’elle n’atteigne le ruisseau.

 

 

De sa source à Boissets jusqu’à sa confluence à Mantes-la-Ville, la Vaucouleurs raconte une histoire d’eau, de paysages et d’humains.


C’est une vallée discrète mais essentielle, un trait d’union entre les plateaux du Pays Houdanais et la grande plaine de la Seine.
Préserver ses mares, ses haies et ses zones humides, c’est bien plus que protéger une rivière : c’est garder vivant tout un territoire.